Bibliographie
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Notes
Cette tendance est observée depuis l’exposition Les Magiciens de la Terre (dirigée par Jean-Hubert Martin, Centre Pompidou, 1989). D’autres événements clés sont le festival Africa’95 à Londres en 1995 ; la première vente publique consacrée à l’art africain contemporain organisée par Sotheby’s en 2000 ; la documenta 11 de Kassel en 2002, sous la direction du Nigérian Okwui Enwezor, qui a délocalisé l’événement sur quatre continents ; ou encore l’exposition Africa Remix (dirigée par Jean-Hubert Martin et Simon Njami, Centre Pompidou, 2005). Voir J. Busca, L’art contemporain africain : du colonialisme au postcolonialisme, L’Harmattan, 2001.
Sur la production de discours à propos de l’art africain – du tribal au contemporain –, voir J.-L. Amselle, L’art de la friche, essai sur l’art africain contemporain, Paris, Flammarion, 2005. Dans le présent article, nous retenons la formulation « art contemporain africain », non comme une catégorie d’analyse du champ de l’art mais comme une catégorie d’usage dans laquelle l’artiste s’inscrit.
R. Moulin, Le marché de l’art. Mondialisation et nouvelles technologies, Paris, Flammarion, 2003 : 179.
H. Maupeu, « Peinture kenyane, artistes kikuyu », Annuaire de l’Afrique orientale, Paris, L’Harmattan, 2002 : 397-420. Il est intéressant de noter que cet article, qui retrace l’histoire de la peinture kenyane à partir des années 1960, se termine par l’évocation de Kuona Trust, organisme qui jouera un rôle déterminant dans la trajectoire de P. Kamwathi.
Par exemple : R. Warah, « Yes, Nairobi is East-Africa’s cultural capital », Daily Nation, 9 août 2009, non paginé.
« Nairobi isn’t an art market, it is a farm. »L’expression est tirée d’une série d’entretiens réalisés avec Peterson Kamwathi, entre octobre et décembre 2011, dans son atelier personnel à Kiambu.
J.-L. Amselle, Branchements. Anthropologie de l’universalité des cultures, Paris, Flammarion, 2001.
J. Hossfeld et U. Vierke, « Épilogue », in Contact Zones Nrb, vol. 3 : Peterson Kamwathi, Moderne Kunst Nürnberg, 2012 : 114.
Cet épisode et la querelle qu’il ouvre entre Robert Burnet et Ruth Shaffner de la galerie Watatu est narré dans : M. Swingert, « Globalizing Kenyan Culture: Jua Kali and the Transformation of Contemporary Kenyan Art », thèse de doctorat, Loyola University, 2011, 378 p.
Un parallèle peut être fait entre les trajectoires institutionnelles de Kuona Trust et de la Ngecha Artists Association, créée la même année, notamment pour alimenter la galerie de Ruth Shaffner. Hervé Maupeu dira de l’association qu’elle s’est mise au service d’un « nationalisme kikuyu moderne » (H. Maupeu, op. cit. : 414). Les artistes plus urbains de Kuona Trust – Kamwathi en particulier – rejettent ces revendications ethnolinguistiques.
Notons que kuona signifie « voir » en kiswahili.
Entretien avec Danda Jaroljmek, en décembre 2011, dans la bibliothèque du centre.
Tel que décrit par Raymonde Moulin à propos du marché de la peinture en France en 1967 (voir N. Moureau et D. Sagot-Duvauroux, Le marché de l’art contemporain, Paris, La Découverte, 2010 : 23).
« Kuona Trust Annual Progress Report » 2002-2003.
Entretien avec Peterson Kamwathi, ibid.
Entretien avec Xavier Verhoest, en octobre 2011, dans le jardin de Kuona Trust à Hurlingham.
Entretien avec X. Verhoest, ibid.
Entretien avec X. Verhoest, ibid.
H. Maupeu, op. cit. : 389.
J. Hossfeld et U. Vierke, op. cit. : 113.
H. Maupeu souligne que « le milieu artistique se caractérise […] par un fort internationalisme » lié à la situation de Nairobi, vue comme un « havre de paix et de prospérité » (H. Maupeu, op. cit. : 401). Toutefois, il est intéressant de noter que ces artistes immigrés font leur réputation sur place. Les programmes d’échange initiés dans les années 1990 semblent ainsi constituer une nouveauté.
Entretien avec X. Verhoest, ibid.
J. Mboya,« The story of the Godown Arts Center: A journey to freedom through the arts », Arts, Culture & Society, n° 1 : « Cultural production and social change in Kenya », Twaweza Communications, 2007 : 170.
Entretien avec P. Kamwathi, ibid.
Extrait de la présentation de la fondation Lambent sur leur site Internet (www.lambentfoundation.org).
Extrait de la présentation du GoDown sur leur site Internet (www.thegodownartscentre.com).
R. Moulin, op. cit. : 105.
H. Tierney, C. Lees and J. Ogana, Kenya Art: A collaborative project to bring art from Kenya to New York, catalogue d’exposition, Brooklyn Public Library, 2003.
H. Cotter, « Art review: Sampling Brooklyn, Keeper of Eclectic Flames », New York Times, 23 janvier 2004, non paginé.
Entretien avec P. Kamwathi, ibid.
À cette date, Kuona Trustdéménage dans le riche quartier de Hurlingham. Ce déplacement est lié à une donation du collectionneur Robert Devereux et de son organisation (The African Arts Trust).
Par la suite, lors d’un entretien, l’artiste réfutera cette démarche, expliquant que le choix du média est un processus qui demande de la sincérité.
Le réseau associé à Kuona Trust, le Triangle Network, permet à Kamwathi de participer à des ateliers en Angleterre et en Afrique du Sud en 2006.
Par exemple, les séries Constitutional Bulls après le référendum constitutionnel de 2005 ; Sitting Allowance après les violences postélectorales de 2008 ou Diary of All Things Stolen en 2009. Voir : D. Kaiza, « The serial art of Peterson Kamwathi », in Contact Zones Nrb, vol. 3 : Peterson Kamwathi, Moderne Kunst Nürnberg, 2012 : 8-20.
Entretien avec P. Kamwathi, ibid.
Sa fondation, l’African Arts Trust, lui a octroyé une bourse de 2 500 dollars pour son exposition Matter of Record, en 2011 à Londres.
A. Quemin, L’art contemporain international. Entre les institutions et le marché (le rapport disparu), Paris, Éditions Jacqueline Chambon/Artprice, 2002 : 147.
Échanges avec Carol Lees par courriers électroniques en janvier 2012.
Extrait d’une lettre de P. Kamwathi à un collègue artiste lors de sa visite à la Biennale de Dakar, rendue publique par le Centre For Contemporary Art of East Africa en 2008.
Entretien avec X. Verhoest, ibid.
Par exemple, la vente de sa série Sitting Allowance via son représentant londonien Ed Cross lui rapporte 18 000 livres sterling.
A. Quemin, op. cit. : 139.
C. Ithurbide, « Le marché de l’art contemporain en Inde : enjeux de la mondialisation de l’art contemporain dans les pays émergents », Géographie et cultures, n° 74, 2010 : 207-228.
Entretien avec P. Kamwathi, ibid.
D. Retaillé, « L’espace nomade », Revue de géographie de Lyon, vol. 73, n° 1, 1998 : 77.
R. Moulin, op. cit.
Description de l’événement sur le site Internet Art Off the Main (www.artoffthemain.com).
La formule est employée par exemple par le mécène Robert Devereux dans un documentaire diffusé sur la page Internet de son organisation : The African Arts Trust(www.theafricanartstrust.org).
H. Becker, « Les lieux du jazz », Sociologie et sociétés, vol. 34, n° 2 : « Les Territoires de l’art » (éd. J. Marontate et A. Quemin), 2002 : 111.
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